Nicolas Henry
Né en 1978 à Paris, France
Vit et travaille à Paris
Parallèlement à une carrière d’éclairagiste et de scénographe dans le spectacle, Nicolas Henry a parcouru le monde en tant que réalisateur pour le projet "6 milliards d'autres" de Yann Arthus-Bertrand. Il en a assuré la direction artistique lors de l'exposition au Grand Palais à Paris.
Curieux et attentif à son prochain, l’artiste se définit lui-même comme un passeur de paroles et fait sienne la maxime de Théodore Monod « je suis les liens que je tisse ».
Pour lui, la photo est un prétexte pour créer des œuvres esthétiques à l’émotion forte. C’est aussi et surtout un prétexte pour raconter le monde.
Ainsi, en 2010, il entreprend une série de portraits des ancêtres du monde entier qu’il regroupe à l’intérieur du livre Les cabanes de nos grands-parents, publié aux Editions Actes Sud en 2011. Des Andes au Japon en passant par la Jordanie, la Russie ou encore la Papouasie-Nouvelle-Guinée, Nicolas Henry nous emmène aux quatre coins du monde, tant à l’intérieur de vastes métropoles que dans des endroits reculés, à la rencontre des grands-parents du monde entier.
Plus tard, il poursuit cette démarche en réalisant les clichés regroupés dans son livre Contes imaginaires autour du monde - Worlds in the making, publié en 2016 aux Editions Albin Michel. Nicolas Henry reçoit le prix Méditerranée du livre d’art pour cet ouvrage en 2017.
Les mises en scène de Nicolas Henry n’ont rien du reportage. L’artiste emprunte à l’univers baroque du chiffonnier pour construire son décor, obtenu à l’aide d’objets du quotidien et d’éléments de récupération trouvés sur place.
La construction de l’espace de la prise de vue puise dans le monde de l’enfance en créant des espaces symboliques : un tapis devient la mer, une bouteille une montagne etc. au gré de l’imagination de l’artiste. Très inventif, Nicolas Henry pose le cadre de sa photographie comme un peintre construit son tableau. Il met en scène l’histoire des personnes qu’il rencontre au fil de ses pérégrinations. Il nous entraîne avec lui à travers le monde.
Les oeuvres de Nicolas Henry sont régulièrement montrés dans les médias et font partis de nombreuses collections privées. Il participe également à de nombreux projets institutionnels dans le monde entier.